Depuis la fin des années 1990, l’urbanisation rapide de Vientiane tend à effacer les traces de son passé architectural. La ville a connu une importante production moderniste entre 1950 et la fin des années 1980, qui à la différence du patrimoine colonial, est peu reconnue et documentée. L’exposition présente le projet VIENGMO consacré à l’inventaire et à l’étude de cette architecture. Elle met en lumière ses caractéristiques, ses acteurs et ses influences, en la replaçant dans un contexte régional partagé avec le Vietnam, le Cambodge et la Thaïlande. 
L’exposition prend lieu dans les locaux de CoMo, une maison des années 1960 réhabilitée en espace culturel et café. L’enjeu est de présenter le projet dans suffisement d’espace tout en permettant à la salle d’acceullir d’autres expos temporaires tournantes.
La scénographie est permanente et modulable grâce à la création de meubles gigognes et à l’utilisation du module de la grille pouvant acceuillir tout type de format de cadres.  

Processus techniques de la fabrication des décors à leur exploitation sur plateaux et pour tournées mondiales et européennes. 
En tant qu’adjointe au chef des Ateliers de décors, je co-réalise:
- la conception technique (dessins 2D et 3D) des scénographies de spectacles des deux salles de l’Odéon: 6^ème et Berthier 18^ème en lien avec les scénographes.
- l’élaboration de budgets et plannings prévisionnels des montages
- la gestion administrative de l’équipe de construction (10 pers): paies, planning de travail (allegrissimo), tournées.
- la gestion logistique: suivi de stocks, commandes, gestion des planning de construction et montage, chargement des camions de tournées...
- l’étude sur le réemploi 

Le Shakirail est un des lieux gérés par le collectif Curry Vavart. Depuis son ouverture en 2011, le Shakirail propose des espaces de travail pour les artistes et artisan.e.s, une programmation culturelle et des animations de quartier. Tiers-lieu culturel et solidaire il a été labellisé Fabrique de territoire en 2021 par le Ministère de la cohésion des territoires.
Rédaction et suivi des dossiers de demande en préfecture pour la mise aux normes ERP de type PA, M et Y des espaces du lieu (salle de spectacle, salle polyvalente, bar, extérieurs).

“Issu des réseaux culturels militants et alternatifs, le Collectif Curry Vavart a été créé en 2006 pour défendre à Paris, dans un contexte foncier difficile, le développement d’espaces de travail et de diffusion artistique et associatif solidaires. L’association agit notamment dans le champ de l’urbanisme transitoire, pour l’aménagement de lieux ouverts sur leurs quartiers d’implantation.”

Coordination des ateliers artistiques “Fabrique ton/ta” financés par les bailleurs sociaux Paris Habitat et ICF La Sablière dans quatre quartiers prioritaires du 18^ème arrdt. Recherches de subvention, suivi de budget, préparation logistique, animation des ateliers avec les artistes, rédaction de dossiers de compte-rendu, etc. en lien avec les habitants, les institutions publiques, la mairie, les MJC, les centres sociaux, les équipes de développement local et les associations de quartier.

L’association AGETA ou collectif Curry Vavart est un collectif artistique pluridisciplinaire qui organise et développe des espaces de vie, de création et d'activités partagées. 

Depuis son ouverture en 2011, le Shakirail propose des espaces de travail pour les artistes et artisan.e.s, une programmation culturelle et des animations de quartier. 

Tiers-lieu culturel et solidaire il a été labellisé Fabrique de territoire en 2021 par le Ministère de la cohésion des territoires.

Missions de service civique: soutien au développement des projets artistiques à destination des habitants des QPV du 18^ème arr. et au fonctionnement du lieu. Communication visuelle et participation polyvalente à la vie de l’association (comités, plénières).

Le projet commence par une démarche de vérification d’une situation réelle en opposition aux images stigmatisantes de la figure de la cité minière aujourd’hui. « Inactifs » « chômeurs » « assistés », que se passe t-il en réalité derrière ces mots et les chiffres du chômage d’une population condamnée à l’invisibilité? Le projet souhaite légitimer la culture minière en reconnaissant ses qualités patrimoniales fondamentales (qu’elles soient formelles avec des formes d’architectures spontanées, comme informelles avec des savoir-faire hérités) afin d’en assurer sa transmission pour les générations futures.

“Que font ces gens dont on dit qu’ils ne font rien? ”

Comment les activités d’auto-production et d’auto-construction prennent-elles place dans la morphologie urbaine des cités? Quels lieux de sociabilité, d’interactions ces attitudes créent-elles? Le projet veille à concevoir un processus de ré-appropriation par des étapes clefs: la légitimisation et la revendication des savoir-faire habitants, l’accompagnement de l’habitant à devenir acteur de cette transformation (autant politique que constructive) par la mise en place d’outils de décision, de conception et de construction. Un processus horizontal où habitants, architectes, experts et acteurs politiques se rencontrent et créent la ville ensemble.

Projet en recherche-action avec la chaire partenariale « Acclimater les territoires post-miniers » et sous la direction de Béatrice Mariolle.

Le collectif des Saprophytes est un collectif d’architectes, paysagistes, plasticiens, constructeurs, graphistes qui développent depuis 2007 des projets artistiques et politiques autour de préoccupations sociales, économiques et écologiques. Travail sur le projet de revitalisation des centres-bourgs de six communes des Hauts-de-France dans le cadre du programme européen « Interreg ». Ce travail basé sur des études-diagnostics et en concertation avec les élus locaux, a aboutit à la co-construction de mobiliers urbains avec les collégiens des communes concernées.

Diagnostic, esquisses et AVP pour projets d'espaces publics et jardins partagés. Animation chantiers et réunions participatives adultes et enfants. Formation à la co-conception.

Le choix de l’objet d’étude s’est fait à l’inverse de ce que désire révéler ce présent travail. J’ai découvert le Wilton Paēs de Almeida en premier lieu, non comme le joyau de l’architecture moderne qu’il était, mais comme l’effigie de quatorze années d’ocupaçāo clandestine. Ayant travaillé avec l’Ocupacāo Vicentāo à Belo Horizonte, dans l’état du Minas Gerais pendant l’année 2018, j’ai pu aborder les enjeux liés non seulement à l’architecture de ces espaces — à l’origine conçus pour abriter des bureaux — mais également les enjeux politiques, sociaux et économiques liés à ce phénomène typiquement brésilien.

L’ histoire est simple et pourtant se répand aujourd’hui dans tout le Brésil. São Paulo compte en 2018, 206 occupations, où vivent plus de 45000 personnes dans des circonstances extrêmement précaires, avec souvent aucun accès à l’eau ou à l’électricité, ou lorsque c’est le cas, dans des conditions dangereuses. La rencontre avec le Wilton Paēs de Almeida et peu de temps après, l’incendie qui entraîna sa disparition totale et la mort de huit personnes furent des évènements marquants et sujets à des indignations et questionnements nombreux.


172 pages _ à consulter en PDF sur demande
Sous la direction de Richard Klein